16.2. Travailler avec la table d’attributs
La table d’attributs affiche des informations sur les entités d’une couche sélectionnée. Chaque ligne de la table représente une entité (avec ou sans géométrie) et chaque colonne contient une information particulière sur cette entité. Les entités de la table peuvent être recherchées, sélectionnées, déplacées ou même modifiées.
16.2.1. Avant-propos : Tables spatiales et non spatiales
QGIS allows you to load spatial and non-spatial layers. This currently includes tables supported by GDAL and delimited text, as well as the PostgreSQL, MS SQL Server, SpatiaLite and Oracle providers. All loaded layers are listed in the Layers panel. Whether a layer is spatially enabled or not determines whether you can interact with it on the map.
Les tables non spatiales peuvent être parcourues et modifiées à l’aide de la vue de la table d’attributs. De plus, elles peuvent être utilisées pour des requêtes sur les champs. Par exemple, vous pouvez utiliser les colonnes d’une table non spatiale pour définir des valeurs d’attributs, ou une plage de valeurs qui peut être ajoutée à une couche vecteur spécifique pendant la numérisation. Regardez le widget d’édition dans la section Onglet Formulaire d’attributs pour en savoir plus.
16.2.2. Présentation de l’interface de la table d’attributs
Pour ouvrir la table attributaire d’une couche vecteur, activez la couche en cliquant dessus depuis le Panneau Couches. Puis dans le menu , cliquez sur . Vous pouvez aussi y accéder avec un clic droit sur la couche puis en sélectionnant ou en cliquant sur le bouton dans la barre d’outils des Attributs. Si vous préférez les raccourcis, F6 ouvrira la table d’attributs. Shift+F6 ouvrira la table d’attributs filtrée vers les entités sélectionnées et Ctrl+F6 ouvrira la table d’attributs filtrée vers les entités visibles.
Cela ouvrira une nouvelle fenêtre qui affiche les attributs de toutes les entités de la couche (voir figure_attributes_table). Selon le paramétrage effectué dans le menu , la fenêtre s’ouvrira en mode ancré ou pas. Le nombre total des entités et le nombre d’entités sélectionnées ou filtrées sont affichées dans la barre de titre de la table d’attributs. De même, si un filtrage spatial est appliqué à la table, cette information y figure.
Les boutons situés au-dessus de la table d’attributs apportent les fonctionnalités suivantes :
Icône |
Étiquette |
Fonction |
Raccourci par Défaut |
---|---|---|---|
Basculer en mode édition |
Activer les fonctions d’édition |
Ctrl+E |
|
Basculer en mode édition multiple |
Mettre à jour plusieurs champs de plusieurs entités |
||
Enregistrer les modifications |
Enregistrer les modifications en cours |
||
Recharger la table |
|||
Ajouter une entité |
Ajouter une entité non géométrique |
||
Supprimer les entités sélectionnées |
Supprimer les entités sélectionnées de la couche |
||
Couper les entités sélectionnées dans le presse-papiers |
Ctrl+X |
||
Copier les entités sélectionnées dans le presse-papiers |
Ctrl+C |
||
Coller les entités à partir du presse-papier |
Insérer de nouvelles entités à partir de celles qui ont été copiées |
Ctrl+V |
|
Sélectionner les entités en utilisant une expression |
|||
Tout sélectionner |
Sélectionner toutes les entités de la couche |
Ctrl+A |
|
Inverser la sélection |
Inverser la sélection en cours dans la couche |
Ctrl+R |
|
Tout désélectionner |
Désélectionner toutes les entités de la couche courante |
Ctrl+Shift+A |
|
Filtrer/Sélectionner les entités en utilisant le formulaire |
Ctrl+F |
||
Déplacer la sélection au sommet |
Regrouper les objets sélectionnés au début de la table |
||
Centrer la carte sur les lignes sélectionnées |
Ctrl+P |
||
Zoomer la carte sur les lignes sélectionnées |
Ctrl+J |
||
Nouveau champ |
Ajouter un nouveau champ à la source de données |
Ctrl+W |
|
Supprimer le champ |
Supprimer un champ de la source de données |
||
Organiser les colonnes |
Afficher/cacher les champs de la table attributaire |
||
Ouvrir la calculatrice de champs |
Mise à jour de champs pour de nombreuses entités. |
Ctrl+I |
|
Mise en forme conditionnelle |
Active la mise en forme de la table |
||
Intégrer la table attributaire |
Permet d’intégrer ou de décrocher la table attributaire |
||
Actions |
Lister les actions liées à la couche |
Note
Depending on the format of the data and the GDAL library built with your QGIS version, some tools may not be available.
Sous ces boutons se trouve la barre de Calcul rapide (activée seulement en mode d’édition), qui permet d’appliquer rapidement des calculs à tout ou partie des entités de la couche. Cette barre utilise les mêmes expressions que dans la Calculatrice de champs (voir Editer les valeurs d’attributs).
The attribute table support Shift+Mouse Wheel scrolling in attribute table to switch to a horizontal scrolling action instead of vertical.
16.2.2.1. Vue en table vs vue formulaire
QGIS propose deux modes pour manipuler facilement les données dans la table attributaire :
The Table view, displays values of multiple features in a tabular mode, each row representing a feature and each column a field. A right-click on the column header allows you to configure the table display while a right-click on a cell provides interaction with the feature.
The Form view shows feature identifiers in a first panel and displays only the attributes of the clicked identifier in the second one. There is a pull-down menu at the top of the first panel where the « identifier » can be specified using an attribute (Column preview) or an Expression. The pull-down also includes the last 10 expressions for re-use. Form view uses the layer fields configuration (see Onglet Formulaire d’attributs).
You can browse through the feature identifiers with the arrows on the bottom of the first panel. The features attributes update in the second panel as you go. It’s also possible to identify or move to the active feature in the map canvas with pushing down any of the button at the bottom:
Vous pouvez basculer d’un mode à l’autre en cliquant sur l’icône correspondante en bas à droite de la boîte de dialogue.
Vous pouvez aussi préciser le mode de vue par défaut à l’ouverture de la table attributaire dans le menu . Cela peut être “Se souvenir de la dernière vue”, “Voir la table” or “Voir le formulaire”.
16.2.2.2. Configurer les colonnes
Right-click in a column header when in table view to have access to tools that help you control:
Paramétrer la largeur des colonnes
La largeur des colonnes peut être réglée par un clic droit sur l’en-tête de la colonne, puis en sélectionnant soit :
largeur… pour saisir la valeur souhaitée. Par défaut, c’est la valeur actuelle qui est présentée dans l’outil
Set all column widths… to the same value
Taille automatique pour redimensionner la taille à la meilleure largeur.
Autosize all columns
A column size can also be changed by dragging the boundary on the right of its heading. The new size of the column is maintained for the layer, and restored at the next opening of the attribute table.
Cacher et organiser des colonnes et activer des actions
By right-clicking in a column header, you can choose to Hide column from the attribute table (in « table view » mode). For more advanced controls, press the Organize columns… button from the dialog toolbar or choose Organize columns… in a column header contextual menu. In the new dialog, you can:
check/uncheck columns you want to show or hide: a hidden column will disappear from every instances of the attribute table dialog until it is actively restored.
glisser-et-déposer des éléments pour réorganiser les colonnes dans la table attributaire. Notez que ce changement n’affecte que le rendu de la table et ne modifie pas l’ordre des champs dans la source de données de la couche
add a new virtual Actions column that displays in each row a drop-down box or a button list of enabled actions. See Onglet Actions for more information about actions.
Trier les colonnes
The table can be sorted by any column, by clicking on the column header. A
small arrow indicates the sort order (downward pointing means descending
values from the top row down, upward pointing means ascending values from
the top row down).
You can also choose to sort the rows with the Sort… option of the
column header context menu and write an expression. E.g. to sort the rows
using multiple columns you can write concat(col0, col1)
.
En mode formulaire, les identifiants d’entités peuvent être triés grâce à l’option Définir l’ordre.
Astuce
Trier des colonnes de types différents
Trier une table attributaire en fonction de colonnes de type numérique et texte risque de causer des résultats inattendus à cause de l’expression concat("USE", "ID")
qui renvoie des valeurs en chaînes de caractères (par ex., 'Borough105' < 'Borough6'
). Vous pouvez contourner le problème en utilisant par exemple concat("USE", lpad("ID", 3, 0))
qui renvoie 'Borough105' > 'Borough006'
.
16.2.2.3. Mise en forme conditionnelle de la table
Les paramètres de mise en forme conditionnelle peuvent être utilisés pour mettre en surbrillance des entités de la table attributaire que vous souhaitez montrer, en utilisant des conditions sur les éléments des entités :
les géométries (par exemple en identifiant les entités multi-parties, celles de petites dimensions ou dans une étendue définie de la carte…) ;
la valeur du champ (par exemple en comparant les valeurs à un seuil, en identifiant les cellules vides ou les doublons, …).
Vous pouvez activer le panneau de mise en forme conditionnelle en cliquant sur en haut à droite de la fenêtre de la table des attributs en mode Table (n’est pas accessible en mode formulaire).
Le nouveau panneau permet à l’utilisateur d’ajouter de nouvelles règles pour le rendu de format d’un Champ ou d’une Ligne complète. L’ajout d’une nouvelle règle ouvre un formulaire pour définir :
le nom de la règle ;
une condition utilisant n’importe laquelle des fonctions du constructeur d’expressions;
la mise en forme : elle peut être choisie dans une liste de formats prédéfinis ou créée selon des propriétés comme :
couleurs d’arrière-plan et du texte;
utilisation d’une Icône;
texte en gras, italique, souligné ou barré;
police.
16.2.3. Interagir avec les entités dans une table attributaire
16.2.3.1. Sélectionner des entités
En mode table, chaque ligne de la table attributaire présente les attributs d’une seule entité de la couche. En sélectionnant une ligne, vous sélectionnez une entité et, de la même manière, en sélectionnant une entité dans le canevas de la carte (dans le cas d’une couche à géométries activées), vous sélectionnez la ligne dans la table attributaire. Si le jeu d’entités sélectionné dans le canevas de la carte (ou dans la table attributaire) est modifié, alors la sélection est aussi mise à jour dans la table attributaire (ou le canevas de la carte).
Les lignes peuvent être sélectionnées en cliquant sur le numéro de ligne placé tout à gauche. Plusieurs lignes peuvent être sélectionnées en maintenant la touche Ctrl. Une sélection continue s’effectue en gardant appuyée la touche Shift et en cliquant sur une nouvelle ligne, toutes les lignes entre la première sélection et la dernière seront sélectionnées. Déplacer la position du curseur dans la table d’attributs en cliquant sur une cellule ne modifie pas la sélection des lignes. Modifier les entités sélectionnées depuis la carte ne modifie pas la position du curseur dans la table.
En mode formulaire de la table attributaire, les entités sont identifiées par défaut dans le panneau de gauche par la valeur du champ affiché (voir Onglet Infobulles). Cet identifiant peut être remplacé en utilisant le menu déroulant en haut du panneau, soit en sélectionnant un champ existant soit en utilisant une expression personnalisée. Vous pouvez aussi choisir de trier la liste des entités depuis le menu déroulant.
Cliquer sur une valeur du panneau de gauche pour afficher les attributs de l’entité dans celui de droite. Pour sélectionner une entité, vous devez cliquer dans le symbole carré situé à gauche de l’identifiant. Par défaut, le symbole prend une couleur jaune. Comme dans la vue en mode table, vous pouvez sélectionner plusieurs entités en utilisant les raccourcis clavier présentés ci-dessus.
En plus de sélectionner les entités avec la souris, vous pouvez créer des sélections automatiques à partir des attributs des entités en vous servant des outils disponibles dans la table attributaire, comme (voir la section Sélection automatique et la suivante pour plus d’information et l’utilisation) :
Il est aussi possible de sélectionner les entités à partir des formulaires de sélection Filtrer et sélectionner des entités à partir des formulaires.
16.2.3.2. Filtrer les entités
Une fois vos entités sélectionnées dans la table attributaire, vous pouvez choisir de n’afficher que celles-ci dans la table. Ceci peut être fait aisément grâce à l’élément Ne montrer que les entités sélectionnées dans le menu déroulant en bas à gauche de la boîte de dialogue. Cette liste offre les filtres suivants :
Show Selected Features - same as using Open Attribute Table (Selected Features) from the Layer menu or the Attributes Toolbar or pressing Shift+F6
Show Features visible on map - same as using Open Attribute Table (Visible Features) from the Layer menu or the Attributes Toolbar or pressing Ctrl+F6
Show Edited and New Features - same as using Open Attribute Table (Edited and New Features) from the Layer menu or the Attributes Toolbar
Field Filter - allows the user to filter based on value of a field: choose a column from a list, type or select a value and press Enter to filter. Then, only the features matching
num_field = value
orstring_field ilike '%value%'
expression are shown in the attribute table. You can check Case sensitive to be less permissive with strings.Filtre avancé (Expression) - Ouvre la boîte de dialogue du calculateur d’expression. Dans celle-ci, vous pouvez créer des expressions complexes pour correspondre aux lignes de la table. Par exemple, vous pouvez filtrer en utilisant plus d’un champ. Lorsqu’elle est appliquée, l’expression de filtre est affichée en bas de la boîte de dialogue.
saved expressions frequently used for filtering your attribute table.
: a shortcut to
Il est aussi possible de filtrer les entités à partir de formulaires.
Note
Le fait de filtrer des enregistrements à partir de la table d’attributs ne filtre pas les entités sur la couche ; elles sont simplement momentanément cachées de la table et on peut y accéder via le canevas de la carte ou en retirant le filtre. Pour des filtres qui cachent bien les entités de la couche, utiliser le Constructeur de requête.
Astuce
Mise à jour des filtres de la source de données avec Ne montrer que les entités visibles sur la carte
Lorsque pour des raisons de performance, les entités montrées dans la table attributaire sont limitées spatialement à l’étendue du canevas de la carte à l’ouverture (voir les Options de sources de données pour la marche à suivre), choisir Ne montrer que les entités visibles sur la carte sur une nouvelle étendue du canevas de la carte met à jour la restriction spatiale.
16.2.3.3. Storing filter expressions
Expressions you use for attribute table filtering can be saved for further calls. When using Field Filter or Advanced Filter (expression) entries, the expression used is displayed in a text widget in the bottom of the attribute table dialog. Press the Save expression with text as name next to the box to save the expression in the project. Pressing the drop-down menu next to the button allows to save the expression with a custom name (Save expression as…). Once a saved expression is displayed, the button is triggered and its drop-down menu allows you to Edit the expression and name if any, or Delete stored expression.
Saved filter expressions are saved in the project and available through the Stored filter expressions menu of the attribute table. They are different from the user expressions, shared by all projects of the active user profile.
16.2.3.4. Filtrer et sélectionner des entités à partir des formulaires
En cliquant sur Sélectionner/Filtrer les entités en utilisant le formulaire ou en tapant Ctrl+F vous faites passer la boite de dialogue de la table attribuaire du mode table au mode formulaire et remplacez chaque widget avec sa variante de recherche.
A partir de ce point, les fonctionnalités de cet outil sont similaires à celles décrites dans Sélectionner des Entités par Valeur, où vous trouverez la description de tous les opérateurs et modes de sélection.
Lorsque vous filtrez/sélectionnez des entités de la table attributaire, il y a un bouton Filtrer les entités qui permet de définir et d’affiner les entités. Son utilisation active l’option Filtre avancé (Expression) et affiche l’expression du filtre correspondant dans un menu de texte éditable en bas du formulaire.
S’il y a déjà des entités filtrées, vous pouvez affiner le filtre avec le menu déroulant situé à côté du bouton Filtrer les entités . Les options sont :
Filtre incluant (« AND »)
Filtre exclusif (« OR »)
Pour effacer le filtre, vous pouvez soit sélectionner l’option Montrer toutes les entités du menu déroulant en bas à gauche, soit effacer l’expression et cliquer sur Appliquer ou appuyer sur Entrée.
16.2.4. Actions applicables aux entités
Les utilisateurs ont plusieurs choix pour manipuler les entités dans le menu contextuel comme par exemple :
Sélectionner tout (Ctrl+A) : sélectionne toute les entités
Copier le contenu d’une cellule dans le presse-papier avec Copier le contenu de la cellule;
Zoomer sur l’entité sans avoir à la sélectionner au préalable ;
Se déplacer sur l’entité sans avoir à la sélectionner au préalable ;
Faire clignoter l’entité, pour la mettre en surbrillance dans le canevas de carte ;
Ouvrir le formulaire : cela transforme la table attributaire en mode formulaire avec un focus sur l’entité sélectionnée.
Si vous souhaitez utiliser des données attributaires de programmes externes (comme Excel, LibreOffice, QGIS ou une application web), sélectionnez une ou plusieurs ligne(s) et utilisez le bouton Copier les lignes sélectionnées dans le presse-papier ou appuyez sur Ctrl+C.
Dans le menu Copier les entités comme :
vous pouvez définir le format pour coller avec la liste déroulanteTexte simple, pas de géométrie,
Texte simple, géométrie WKT,
GeoJSON
Vous pouvez aussi afficher une liste d’actions dans le menu contextuel. Ceci est activé dans l’onglet Onglet Actions pour plus d’informations sur les actions.
. Voir16.2.4.1. Enregistrer les entités sélectionnées en tant que nouvelle couche
The selected features can be saved as any OGR-supported vector format and also transformed into another coordinate reference system (CRS). In the contextual menu of the layer, from the Layers panel, click on to define the name of the output dataset, its format and CRS (see section Création de nouvelles couches à partir d’une couche existante). You’ll notice that is checked. It is also possible to specify GDAL creation options within the dialog.
16.2.5. Editer les valeurs d’attributs
L’édition des valeurs attributaires peut être faite en :
saisissant directement la nouvelle valeur dans la cellule, que la table attributaire soit en mode table ou en mode formulaire. Les modifications sont ainsi appliquées cellule par cellule, entité par entité ;
utilisant la calculatrice de champs : pour mettre à jour dans une ligne un champ déjà existant ou un champ à créer mais pour plusieurs entités. Cela peut être utilisé pour créer des champs virtuels ;
utilisant barre de calcul rapide de champ : comme ci-dessus mais uniquement pour un champ existant ;
ou en utilisant le mode édition multiple : pour mettre à jour dans une ligne plusieurs champs pour plusieurs entités.
16.2.5.1. Utiliser la Calculatrice de Champs
Le bouton Calculatrice de champs de la table attributaire vous permet de réaliser des calculs à partir de valeurs attributaires existantes ou de fonctions définies, comme par exemple pour calculer la longueur ou la surface d’entités géométriques. Les résultats peuvent être utilisés pour mettre à jour un champ existant ou écrites dans un nouveau champ (qui peut être un champ virtuel ).
La calculatrice de champ est disponible sur toute couche qui supporte l’édition. Lorsque vous cliquez sur l’icône de la calculatrice de champs, la boîte de dialogue s’ouvre (voir Fig. 16.72). Si la couche n’est pas en mode édition, un avertissement est affiché et l’utilisation de la calculatrice de champs fera en sorte que la couche soit mise en mode édition avant que le calcul ne soit effectué.
Basée sur la boîte de dialogue Constructeur de requêtes , la boîte de dialogue de la calculatrice de champs offre une interface complète pour définir une expression et l’appliquer à un champ existant ou à un champ nouvellement créé. Pour utiliser la boîte de dialogue de la calculatrice de champs, vous devez choisir si vous voulez :
appliquer le calcul à la totalité de la couche ou seulement à des entités sélectionnées
créer un nouveau champ pour le calcul ou mettre à jour un champ existant.
Si vous choisissez d’ajouter un nouveau champ, vous devez saisir un nom de champ, un type de champ (entier, réel, date ou texte) et si nécessaire, la longueur totale du champ et la précision du champ. Par exemple, si vous choisissez une longueur de champ de 10 et une précision de champ de 3, cela veut dire que vous avez 7 chiffres avant la virgule et 3 chiffres pour la partie décimale.
L’exemple suivant montre comment la calculatrice de champs fonctionne. Il s’agit de calculer la longueur en km de la couche railroads
issue de l’échantillon de données QGIS.
Chargez le fichier shapefile
railroads.shp
dans QGIS et ouvrez sa Table d’Attributs.Cliquez sur Basculer en mode édition et ouvrez la Calculatrice de champs.
Cochez la case Créer un nouveau champ pour enregistrer le résultat des calculs dans un nouveau champ.
Saisir
length_km
comme NomSélectionner
Nombre décimal (réel)
pour le TypeChoisir la Longueur du champ à
10
et la Précision à3
Double click on
$length
in the Geometry group to add the length of the geometry into the Field calculator expression box (you will begin to see a preview of the output, up to 60 characters, below the expression box updating in real-time as the expression is assembled).Compléter l’expression en saisissant
/ 1000
dans la boîte d’expression de la Calculatrice de champs et cliquer sur OK.Vous avez maintenant un nouveau champ length_km dans la table attributaire.
16.2.5.2. Créer un Champ virtuel
Un champ virtuel est un champ basé sur une expression calculée à la volée, ce qui signifie que sa valeur est mise à jour automatiquement dès que les paramètres sous-jacents sont modifiés. Cette expression est mise en place une seule fois ; vous n’avez pas besoin de recalculer le champ à chaque fois que les valeurs nécessaires au calcul changent. Vous pouvez par exemple utiliser un champ virtuel si vous souhaitez connaître la surface lorsque vous numérisez des entités ou si vous souhaitez calculer automatiquement une durée entre des dates qui peuvent changer (avec la fonction now()
).
Note
Utilisation des Champs Virtuels
Les champs virtuels ne sont pas des attributs permanents, ils ne sont sauvegardés et disponibles que dans le projet dans lequel ils ont été créés.
Un champ ne peut être rendu virtuel qu’à sa création. Les champs virtuels sont marqués d’un fond violet dans l’onglet champs de la boîte de dialogue des propriétés de la couche pour les distinguer des champs physiques ou joints réguliers. Leur expression peut être modifiée ultérieurement en appuyant sur le bouton d’expression dans la colonne Commentaire. Une fenêtre d’édition d’expression s’ouvrira pour ajuster l’expression du champ virtuel.
16.2.5.3. Utiliser la Barre de Calcul de champ rapide
Alors que la Calculatrice de champs est toujours disponible, la barre de calcul rapide de champ en haut de la table attributaire n’est visible que lorsque la couche est en mode édition. Grâce au moteur d’expression, elle permet d’éditer plus rapidement un champ existant :
Sélectionner le champ à mettre à jour dans le menu déroulant.
Remplir la fenêtre de texte avec une valeur, que ce soit une expression saisie à la main ou en la construisant grâce au bouton expression .
Cliquer sur le bouton Tout mettre à jour, Mettre à jour la sélection ou Mise à jour filtrée selon vos besoins.
16.2.5.4. Éditer plusieurs champs
Contrairement aux outils précédents, le mode d’édition multiple permet d’éditer simultanément plusieurs champs de plusieurs entités. Une fois la couche basculée en mode édition, les options d’édition multiple sont accessibles:
avec le bouton Basculer en mode d’édition multiple de la barre d’outils dans la boîte de dialogue de la table d’attributs ;
Note
Contrairement à l’outil de la table d’attributs, choisir l’option :Éditer –> Modifier les attributs des entités sélectionnées vous fournit un dialogue pour remplir les changements d’attributs. Cela nécessite que les entités soient sélectionnées avant de l’activer.
Afin de modifier d’une traite plusieurs champs:
Sélectionnez les entités que vous souhaitez éditer.
Dans la barre d’outils de la table d’attributs, cliquer sur le bouton . Ceci basculera la boîte en forme formulaire. La sélection des entités peut aussi être réalisée à cette étape.
Les champs (et valeurs) des entités sélectionnées sont montrées à droite de la table attributaire. De nouveaux outils sont apparus à côté de chaque champ pour afficher l’état en cours de l’édition multiple :
Le champ contient des valeurs différentes pour les entités sélectionnées. Il est montré vide et chaque entité va conserver sa valeur d’origine. Vous pouvez modifier la valeur du champ à partir du menu déroulant de l’outil.
Toutes les entités sélectionnées ont la même valeur pour ce champ et la valeur montrée dans le formulaire sera conservée.
Le champ a été modifié et la valeur saisie sera appliquée à toutes les entités sélectionnées. Un message apparaîtra en haut de la boîte de dialogue pour vous inviter à appliquer ou alors à annuler la modification.
En cliquant sur n’importe lequel de ces outils, vous pouvez soit régler la valeur courante pour le champ, soit revenir à sa valeur originelle, ce qui veut dire que vous pouvez revenir en arrière champ par champ.
Faites les changements aux champs que vous souhaitez modifier.
Cliquer sur Appliquer les modifications dans le message en haut ou sur n’importe quelle entité du panneau de gauche.
Les modifications seront appliquées à toutes les entités sélectionnées. Si aucune entité n’est sélectionnée, c’est toute la table qui est mise à jour. Les modifications sont réalisées en une seule fois. Ainsi en cliquant sur Annuler, vous pouvez revenir aux modifications d’attributs pour toutes les entités sélectionnées en une seule fois.
Note
Le mode d’édition multiple n’est disponible que pour les formulaires auto-générés ou en conception par glisser/déposer (voir Personnaliser un formulaire pour vos données); il n’est pas disponible pour les formulaires par fichiers ui personnalisés.
16.2.6. Créer des relations un à plusieurs ou plusieurs à plusieurs
Utiliser des relations est plutôt courant dans les bases de données. L’idée est que des entités (lignes) de différentes couches (tables) peuvent être liées les unes aux autres.
16.2.6.1. Introduction sur les relations de 1 à n
Comme exemple, nous prendrons une couche contenant toutes les régions de l’Alaska (des polygones) qui fournit quelques attributs sur le nom, le type de région et un identifiant unique (qui jouera le rôle de clé primaire).
Nous prenons ensuite une autre couche de point ou une table contenant des informations sur les aéroports localisés dans les régions. Si vous souhaitez y accéder, depuis la couche des régions, vous devez créer une relation “un à plusieurs”, en utilisant des clés étrangères, car il y a plusieurs aéroports dans la plupart des régions.
Couches dans les relations de 1 à n
QGIS ne fait pas la distinction entre une table et une couche vecteur. Très simplement, une couche vecteur est une table associée à une géométrie. Ce qui signifie que vous pouvez ajouter votre table comme une couche vecteur. Pour démontrer la relation de 1 à n, vous pouvez ajouter le shapefile regions
et le shapefile airports
qui a un champ de clé étrangère (fk_region
) vers la couche « régions ». Cela signifie que chaque aéroport appartient à une seule région alors que chaque région peut avoir un nombre variable d’aéroports (une relation 1 à plusieurs).
Clés étrangères dans les relations de 1 à n
En plus des attributs existants dans la table des aéroports, un autre champ, fk_region
, va jouer le rôle de clé étrangère (si la table est stockée dans une base de données, vous allez sans doute définir une contrainte sur ce champ).
Ce champ fk_region contiendra toujours un identifiant de région. Il peut être vu comme un pointeur vers la région à laquelle l’aéroport appartient. Et vous pouvez créer un formulaire personnalisé d’édition pour la saisie. Cela fonctionne avec différents fournisseurs (vous pouvez vous en servir également avec des shapefiles ou des fichiers csv) et la seule chose que vous avez à faire est de dire à QGIS qu’il y a une relation entre les tables.
Définir les relations 1-N
La première chose que nous allons faire est de faire connaître au logiciel QGIS les relations entre les couches. Cela se fait dans Relations et cliquez sur Ajout relation .
. Ouvrez l’ongletNom sera utilisé comme titre. Il s’agit d’un texte lisible décrivant la relation. Ici, nous allons simplement mettre airport_relation.
Couche référencée (Parent) également considérée comme couche parent, est celle dont la clé primaire est pointée, donc ici c’est la couche
regions
. Vous devez définir la clé primaire de la couche référencée, c’est doncID
.Référencement de la couche (enfant) également considérée comme la couche enfant, est celle sur laquelle se trouve le champ clé étrangère. Dans notre cas, il s’agit de la couche
airports
. Pour cette couche, vous devez ajouter un champ de référencement qui pointe vers l’autre couche, c’est donc lafk_region
.Note
Parfois, il faut plus qu’un seul champ pour identifier de manière unique les éléments d’une couche. Pour créer une relation avec une telle couche, il faut une clé composite, c’est-à-dire plus qu’une seule paire de champs correspondants. Utilisez le bouton Ajouter une nouvelle paire de champ pour créer une clé composite pour ajouter autant de paires que nécessaire.
Id sera utilisée pour des besoins internes et doit être unique. Vous pourriez en avoir besoin pour créer des formulaires personnalisés. Si vous laissez ce champ vide, un numéro sera généré automatiquement mais vous pouvez en assigner un si vous le souhaitez.
Relationship strength sets the strength of the relation between the parent and the child layer. The default Association type means that the parent layer is simply linked to the child one while the Composition type allows you to duplicate also the child features when duplicating the parent ones and on deleting a feature the children are deleted as well, resulting in cascade over all levels (means children of children of… are deleted as well).
Depuis l’onglet Relations, vous pouvez également appuyer sur le bouton Découvrir relation pour récupérer les relations disponibles auprès des fournisseurs des couches chargées. Ceci est possible pour les couches stockées dans des fournisseurs de données comme PostgreSQL ou SpatiaLite.
Formulaires pour les relations de 1 à n
Maintenant que QGIS a bien généré la relation, le formulaire d’édition va être amélioré. Nous n’avons pas modifié le formulaire d’édition par défaut (généré automatiquement), une nouvelle zone va simplement être ajoutée au formulaire. Sélectionnez la couche de régions dans la légende et utilisez l’outil d’identification. Selon vos préférences, le formulaire s’ouvre directement ou vous devez le faire via la zone d’identification qui s’affiche.
Comme vous pouvez le voir, les aéroports liés à cette région en particulier sont tous visibles dans la table. Il y a également quelques boutons disponibles ; passons-les en revue rapidement :
Le bouton permet de passer en mode édition. Soyez conscients qu’il active le mode édition de la couche des aéroports bien qu’il soit situé dans le formulaire de la couche des régions. La table affiche bien les entités de la couche des aéroports.
The button is for saving all the edits in the child layer (airport).
The button lets you digitize the airport geometry in the map canvas and assigns the new feature to the current region by default. Note that the icon will change according to the geometry type.
The button adds a new record to the airport layer attribute table and assigns the new feature to the current region by default. The geometry can be drawn later with the Add part digitizing tool.
The button allows you to copy and paste one or more child features within the child layer. They can later be assigned to a different parent feature or have their attributes modified.
The symbol opens a new dialog where you can select any existing airport which will then be assigned to the current region. This may be handy if you created the airport on the wrong region by accident.
The symbol unlinks the selected airport(s) from the current region, leaving them unassigned (the foreign key is set to NULL) effectively.
Avec le bouton vous pouvez zoomer sur les entités enfant sélectionnées.
The two buttons and to the right switch between the table view and form view of the related child features.
If you use the Drag and Drop Designer for the regions feature, you can select which tools are available. You can even decide whether to open a new form when a new feature is added using Force hide form on add feature option. Be aware that this option implies that not null attributes must take a valid default value to work correctly.
Dans l’exemple ci-dessus, la couche référence à des géométries (ce n’est pas seulement une table alphanumérique) ce qui implique que les étapes citées créeront une entrée dans la table d’attribut qui n’aura pas de géométrie correspondante. Pour ajouter une géométrie :
Sélectionner l’enregistrement ajouté précédemment dans le formulaire d’entité de la couche référence .
Utiliser l’outil de numérisation Ajouter une partie pour attacher une géométrie à l’entité sélectionnée dans la table attributaire.
Si vous travaillez dans la table d’attributs des aéroports, le widget Relation de référence sera automatiquement réglé sur le champ fk_region
(celui utilisée pour créer la relation); voir le Widget de Relation de référence.
Dans le formulaire des aéroports, vous voyez le bouton à droite du champ fk_region
: si vous cliquez sur le bouton, le formulaire de la couche région s’ouvrira. Ce widget vous permet d’ouvrir et modifier rapidement les formulaires des entités parent liées.
Le widget de Relation de référence a également une option pour incruster le formulaire de la couche parent dans celui de la couche enfant. Il est disponible depuis le menu fk_region
et cocher l’option Montrer le formulaire incrusté
Vous devriez ainsi voir que le formulaire de la région est inclus dans celui d’un aéroport et il vous permet de modifier la région assignée à l’aéroport.
De plus, si vous basculez la couche aéroport en mode édition, le champ fk_region
aura également une fonctionnalité d’autocomplétion. De ce fait, tout en complétant le champ, vous verrez toutes les valeurs du champ id
de la couche des régions. Si vous activez l’option Autoriser l'ajout de nouvelles entités
disponible dans le menu de la couche des aéroports, il est également possible de numériser un nouveau polygone pour la couche région en utilisant le bouton .
La couche enfant peut également être utilisée dans l’outil Sélectionner des Entités par Valeur afin de sélectionner les entités de la couche parent en fonction des attributs de leurs enfants.
Dans Fig. 16.80, toutes les régions où l’altitude moyenne des aéroports est supérieure à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer sont sélectionnées.
Vous constaterez que de nombreuses fonctions d’agrégation différentes sont disponibles dans le formulaire.
16.2.6.2. Introduction aux relations plusieurs-à-plusieurs (n à n)
Les relations de n à n sont des relations de plusieurs à plusieurs entre deux tables. Par exemple, les couches airports
et airlines
: un aéroport reçoit plusieurs compagnies aériennes et une compagnie aérienne utilise plusieurs aéroports.
Ce code SQL crée les trois tables dont nous avons besoin pour une relation de n à n dans un schéma PostgreSQL/PostGIS nommé locations. Vous pouvez lancer le code en utilisant pgAdmin. La table des aéroports stocke la couche airports
et la table des lignes aériennes stocke la couche airlines
. Dans les deux tables, il y a peu de champs pour simplifier. La partie délicate est la table airports_airlines
. Il faut qu’elle compile toutes les lignes aériennes pour tous les aéroports (et vice versa). Ce genre de table s’appelle une table pivot. Les contraintes de cette table ne rendent possible l’association d’un aéroport avec une ligne que si les deux existent déjà dans leurs couches.
CREATE SCHEMA locations;
CREATE TABLE locations.airports
(
id serial NOT NULL,
geom geometry(Point, 4326) NOT NULL,
airport_name text NOT NULL,
CONSTRAINT airports_pkey PRIMARY KEY (id)
);
CREATE INDEX airports_geom_idx ON locations.airports USING gist (geom);
CREATE TABLE locations.airlines
(
id serial NOT NULL,
geom geometry(Point, 4326) NOT NULL,
airline_name text NOT NULL,
CONSTRAINT airlines_pkey PRIMARY KEY (id)
);
CREATE INDEX airlines_geom_idx ON locations.airlines USING gist (geom);
CREATE TABLE locations.airports_airlines
(
id serial NOT NULL,
airport_fk integer NOT NULL,
airline_fk integer NOT NULL,
CONSTRAINT airports_airlines_pkey PRIMARY KEY (id),
CONSTRAINT airports_airlines_airport_fk_fkey FOREIGN KEY (airport_fk)
REFERENCES locations.airports (id)
ON DELETE CASCADE
ON UPDATE CASCADE
DEFERRABLE INITIALLY DEFERRED,
CONSTRAINT airports_airlines_airline_fk_fkey FOREIGN KEY (airline_fk)
REFERENCES locations.airlines (id)
ON DELETE CASCADE
ON UPDATE CASCADE
DEFERRABLE INITIALLY DEFERRED
);
Au lieu de PostgreSQL, vous pouvez utiliser GeoPackage. Dans ce cas, les trois tables sont créées manuellement avec le menu
. Dans GeoPackage, il n’y a pas de schémas, donc le préfixe locations n’est pas requis.Les contraintes de clé étrangère dans la table airports_airlines
ne peuvent être créées en utilisant ou . Elles doivent donc être créées en sélectionnant . GeoPackage n’accepte pas les déclarations ADD CONSTRAINT ce qui fait que la table airports_airlines
doit être créée en deux étapes :
Créer la table avec seulement le champ
id
en utilisantAvec
, copier et exécuter ce code SQL :ALTER TABLE airports_airlines ADD COLUMN airport_fk INTEGER REFERENCES airports (id) ON DELETE CASCADE ON UPDATE CASCADE DEFERRABLE INITIALLY DEFERRED; ALTER TABLE airports_airlines ADD COLUMN airline_fk INTEGER REFERENCES airlines (id) ON DELETE CASCADE ON UPDATE CASCADE DEFERRABLE INITIALLY DEFERRED;
Puis dans QGIS, vous devez établir deux relations « un à plusieurs » comme expliqué au-dessus :
une relation entre la table
airlines
et la table pivot ;et une seconde entre la table
airports
et la table pivot.
Une façon plus simple de faire cela (seulement pour PostgreSQL) est d’utiliser Découvrir des relations dans . QGIS lit automatiquement toutes les relations de votre base de données et vous n’avez qu’à sélectionner les deux dont vous avez besoin. Pensez à charger les trois tables dans le projet QGIS d’abord.
Si vous souhaitez supprimer un airport
ou une airline
, QGIS ne supprimera pas la ou les entité(s) associée(s) dans la table airports_airlines
. Cette tâche sera effectuée par la base de données si nous lui fournissons les bonnes contraintes lors de la création de la table pivot comme dans l’exemple actuel.
Note
Combiner des relations de n à n avec un groupe de transaction automatique
Vous devez activer le mode de transaction dans
quand vous travaillez dans de tels contextes. QGIS doit pouvoir ajouter ou mettre à jour un ou plusieurs champs dans toutes les tables (lignes aériennes, aéroports et les tables pivot).Finally we have to select the right cardinality in the
airports
and
airlines
layers. For the first one we should choose the airlines (id) option
and for the second one the airports (id) option.
Vous pouvez maintenant associer un aéroport avec une ligne aérienne (ou une ligne aérienne avec un aéroport) en utilisant Ajouter une entité enfant ou Lier à une entité enfant existante dans les sous-formulaires. Un enregistrement sera automatiquement inséré dans la table airports_airlines
.
Note
Utiliser la cardinalité Relation de n à 1
Il n’est parfois pas souhaitable de cacher la table pivot dans une relation de n à n. Principalement parce qu’il y a des attributs dans cette relation qui ne peuvent avoir de valeurs que lorsque la relation est établie. Si vos tables sont des couches (qui ont un champ géométrie), il peut être intéressant d’activer l’option Identification sur la carte ( ) pour les champs de clé étrangère dans la table pivot.
Note
Clé primaire de la table pivot
Évitez d’utiliser des champs multiples dans la clé primaire de la table pivot. QGIS attend une clé primaire unique donc une contrainte comme constraint airports_airlines_pkey primary key (airport_fk, airline_fk)
ne fonctionnera pas.
16.2.6.3. Les relations polymorphiques
Polymorphic relations are special case of 1-N relations, where a single referencing (document) layer contains
the features for multiple referenced layers. This differs from normal relations which require different
referencing layer for each referenced layer. A single referencing (document) layer is achieved by adding an adiditonal
layer_field
column in the referencing (document) layer that stores information to identify the referenced layer. In
its most simple form, the referencing (document) layer will just insert the layer name of the referenced layer into
this field.
To be more precise, a polymorphic relation is a set of normal relations having the same referencing layer but having the referenced layer dynamically defined. The polymorphic setting of the layer is solved by using an expression which has to match some properties of the referenced layer like the table name, layer id, layer name.
Imagine we are going to the park and want to take pictures of different species of plants
and animals
we see there. Each plant or animal has multiple pictures associated with it, so if we use the normal 1:N
relations to store pictures, we would need two separate tables, animal_images
and plant_images
.
This might not be a problem for 2 tables, but imagine if we want to take separate pictures for mushrooms, birds etc.
Polymorphic relations solve this problem as all the referencing features are stored in the same table documents
.
For each feature the referenced layer is stored in the referenced_layer
field and the referenced
feature id in the referenced_fk
field.
Définir les relations polymorphiques
First, let QGIS know about the polymorphic relations between the layers. This is done in Relations tab and click on the little down arrow next to the Add Relation button, so you can select the Add Polymorphic Relation option from the newly appeared dropdown.
. Open theId sera utilisée pour des besoins internes et doit être unique. Vous pourriez en avoir besoin pour créer des formulaires personnalisés. Si vous laissez ce champ vide, un numéro sera généré automatiquement mais vous pouvez en assigner un si vous le souhaitez.
Referencing Layer (Child) also considered as child layer, is the one with the foreign key field on it. In our case, this is the
documents
layer. For this layer you need to add a referencing field which points to the other layer, so this isreferenced_fk
.Note
Parfois, il faut plus qu’un seul champ pour identifier de manière unique les éléments d’une couche. Pour créer une relation avec une telle couche, il faut une clé composite, c’est-à-dire plus qu’une seule paire de champs correspondants. Utilisez le bouton Ajouter une nouvelle paire de champ pour créer une clé composite pour ajouter autant de paires que nécessaire.
Layer Field is the field in the referencing table that stores the result of the evaluated layer expression which is the referencing table that this feature belongs to. In our example, this would be the
referenced_layer
field.Layer expression evaluates to a unique identifier of the layer. This can be the layer name
@layer_name
, the layer id@layer_id
, the layer’s table namedecode_uri(@layer, 'table')
or anything that can uniquely identifies a layer.Relationship strength sets the strength of the generated relations between the parent and the child layer. The default Association type means that the parent layer is simply linked to the child one while the Composition type allows you to duplicate also the child features when duplicating the parent ones and on deleting a feature the children are deleted as well, resulting in cascade over all levels (means children of children of… are deleted as well).
Referenced Layers also considered as parent layers, are those with the primary key, pointed to, so here they would be
plants
andanimals
layers. You need to define the primary key of the referenced layers from the dropdown, so it isfid
. Note that the definition of a valid primary key requires all the referenced layers to have a field with that name. If there is no such field you cannot save a polymorphic relation.
Once added, the polymorphic relation can be edited via the Edit Polymorphic Relation menu entry.
The example above uses the following database schema:
CREATE SCHEMA park;
CREATE TABLE park.animals
(
fid serial NOT NULL,
geom geometry(Point, 4326) NOT NULL,
animal_species text NOT NULL,
CONSTRAINT animals_pkey PRIMARY KEY (fid)
);
CREATE INDEX animals_geom_idx ON park.animals USING gist (geom);
CREATE TABLE park.plants
(
fid serial NOT NULL,
geom geometry(Point, 4326) NOT NULL,
plant_species text NOT NULL,
CONSTRAINT plants_pkey PRIMARY KEY (fid)
);
CREATE INDEX plants_geom_idx ON park.plants USING gist (geom);
CREATE TABLE park.documents
(
fid serial NOT NULL,
referenced_layer text NOT NULL,
referenced_fk integer NOT NULL,
image_filename text NOT NULL,
CONSTRAINT documents_pkey PRIMARY KEY (fid)
);
16.2.7. Storing and fetching an external resource
A field may target a resource stored on an external storage system. Attribute forms can be configured so they act as a client to an external storage system in order to store and fetch those resources, on users demand, directly from the forms.
16.2.7.1. Configuring an external storage
In order to setup an external storage, you have to first configure it from the vector attribute form properties and select the Attachment widget.
From the Attachment widget, you have to first select the Storage type:
Select Existing File: The target URL already exists. When you select a resource, no store operation is achieved, the attribute is simply updated with the URL.
Simple Copy: Stores a copy of the resource on a file disk destination (which could be a local or network shared file system) and the attribute is updated with the path to the copy.
WebDAV Storage: The resource is pushed to a HTTP server supporting the WebDAV protocol and the attribute is updated with its URL. Nextcloud, Pydio or other file hosting software support this protocol.
Then, you have to set up the Store URL parameter, which provides the URL to be used when a new resource needs to be stored. It’s possible to set up an expression using the data defined override widget in order to have specific values according to feature attributes.
The variable @selected_file_path could be used in that expression and represent the absolute file path of the user selected file (using the file selector or drag’n drop).
Note
Using the WebDAV external storage, if the URL ends with a « / », it is considered as a folder and the selected file name will be appended to get the final URL.
If the external storage system needs to, it’s possible to configure an authentication.
16.2.7.2. Using an external storage
Once configured, you can select a local file using the button … when editing a feature’s attribute. Depending on the configured storage type, the file will be stored on the external storage system (except if Select existing file has been selected) and the field will be updated with the new resource URL.
Note
User can also achieve the same result if he drags and drops a file on the whole attachment widget.
Use the Cancel button to abort the storing process. It’s possible to configure a viewer using the Integrated document viewer so the resource will be automatically fetched from the external storage system and displayed directly below the URL. The above icon indicates that the resource cannot be fetched from the external storage system. In that case, more details might appear in the Journal des messages (log).